Des actions en faveur de l’adaptation au changement climatique pourraient faire croître le produit intérieur brut (PIB) du Sénégal de 2% d’ici à 2030 tout en contribuant à réduire la pauvreté causée par le dérèglement climatique de 40%, a indiqué la Banque mondiale dans un nouveau rapport.

«À elle seule, l’adaptation [au changement climatique] pourrait accroître le PIB du Sénégal d’au moins 2 % d’ici 2030 et réduire la pauvreté induite par le climat de 40 % », a fait savoir l’institution dans son document, intitulé «Rapport national sur le climat et le développement (CCDR) pour le Sénégal ».

Ce dernier souligne que l’action climatique est essentielle à l’ambition du Sénégal de devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

Le rapport, citant la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Keiko Miwa, relève que « l’action climatique est plus qu’une réponse aux défis environnementaux ; c’est investir dans la prospérité et la résilience du Sénégal », ajoutant que grâce à des initiatives transformatrices, le pays peut renforcer son capital humain, protéger ses écosystèmes et bâtir une économie robuste et durable pour tous, soutenant une croissance à long terme et conforme à la vision du pays.

Dans ce rapport, la Banque mondiale estime le coût des « investissements nécessaires » à ces initiatives transformatrices à « 1,36 milliard de dollars par an jusqu’en 2030 et à 530 millions de dollars par an entre 2031 et 2050 ».