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Ainsi va l’Afrique

UNESCO. Les forêts sèches de l’Andrefana inscrites au Patrimoine mondial

Une vue des forêts sèches de l’Andrefana
Une vue des forêts sèches de l’Andrefana
29/05/2025 à 09:06 , Mis à jour le 29/05/2025

Une page majeure de l’histoire de la conservation à Madagascar s’est écrite le 26 mai 2025 à Befandefa, au cœur du Parc National de Mikea avec la cérémonie officielle de remise du certificat d’inscription des forêts sèches de l’Andrefana au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

La forêt sèche de l'ouest de Madagascar a reçu le certificat officiel d'inscription au patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Lors d'une cérémonie solennelle au Parc national de Mikea, situé dans le sud-ouest de la grande île, en présence de nombreuses personnalités, Louise Haxthausen, directrice régionale de l'UNESCO pour l'Afrique de l'est, a remis le certificat officiel de reconnaissance aux autorités nationales.

Elle a salué une décision majeure, symbole de la reconnaissance internationale du caractère unique de ces écosystèmes.

« Ce jour restera gravé dans nos mémoires comme celui où la communauté internationale a reconnu la valeur universelle exceptionnelle de ces écosystèmes », a-t-elle déclaré, ajoutant que ce territoire est à la fois « un berceau de savoirs ancestraux, un refuge d'espèces endémiques et un pilier de la résilience des communautés locales face aux défis environnementaux ».

Selon Haxthausen, l'inscription de cette forêt au patrimoine mondial ouvre des perspectives de développement durable, notamment par la promotion de l'écotourisme, la transmission des savoirs traditionnels et l'autonomisation des communautés locales.

Pour Ony Rakotoarisoa, directrice générale de Madagascar National Parks, cette reconnaissance donne une visibilité internationale à une zone unique au monde.

«Il ne s'agit pas uniquement d'une question de diversité animale, mais avant tout d'espèces endémiques, propres à ces écosystèmes », a-t-elle souligné, estimant que ce label contribuera à attirer des financements étrangers, essentiels non seulement à la protection des écosystèmes, mais aussi au développement des communautés locales.