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Conquêtes

Niger. De nouvelles mesures pour booster l’économie

Une vue de Niamey, capitale du Niger
Une vue de Niamey, capitale du Niger
08/01/2025 à 09:09 , Mis à jour le 08/01/2025

Le gouvernement nigérien prévoit de nouvelles mesures fiscales visant à dynamiser l’économie et accroître le pouvoir d’achat des populations.

Les mesures fraîchement décidées par les autorités nigériennes portent notamment sur « l'institution d'un impôt sur les plus-values de cessions des titres miniers ; l'assouplissement de l'imposition de la taxe professionnelle des établissements d'enseignement privés et les modalités de paiement […] ; la suppression de l'exonération de deux (2) ans accordée aux nouvelles entreprises immatriculées sous le régime de l'impôt synthétique ». C'est ce qu'indique le ministère nigérien de l’Economie et des Finance dans un communiqué.

«La soumission à la taxe sur la valeur ajoutée des opérations de vente en ligne […] ; la soustraction de la profession de journaliste au régime d'imposition ; l'exonération des véhicules neufs destinés au transport des marchandises ou des voyageurs de tous droits et taxes à l'importation à l'exception de la redevance statistique et des prélèvements communautaires » sont aussi des mesures fiscales prévues par le gouvernement nigérien.

Ces nouvelles mesures, interviennent dans le cadre de l’adoption du budget 2025 par le gouvernement nigérien, équilibré en ressources et en charges à 4,78 milliards de dollars.

En 2023, le Niger a subi des sanctions commerciales et financières de la CEDEAO et de l’UEMOA, suite au coup d'Etat militaire qui a installé le général Abdourahamane Tiani. Des sanctions qui ont eu un impact significatif sur l’activité économique.

«La croissance du PIB est tombée à 2% en 2023, alors que les prévisions avant la crise tablaient sur un taux de 6,9%, puis de 12% en 2024, à la faveur des exportations de pétrole à grande échelle attendues avec la mise en service de l’oléoduc fin 2023 », a indiqué de son côté la Banque mondiale.