Révélé à la fin des années 90, le groupe congolais Makoma était devenu un véritable phénomène africain et commençait à envisager un succès mondial avant sa séparation en 2004, due en partie au départ de sa chanteuse principale pour une carrière solo.
La nouvelle a provoqué un véritable déferlement sur les réseaux sociaux : le groupe Makoma s’est reformé. Cette fois, l’unification, contrairement à celle de 2023 où il manquait toujours la lead vocal Nathalie, est totale et le groupe a annoncé une date de concert le 24 octobre au Dôme de Paris, en France, et laisse planer le suspense sur la possibilité de produire un nouvel album dans la foulée, rapporte l’agence ecofin.
Cela reste tout de même improbable sachant que la réunification a été rendue possible par la signature « pour une tournée internationale » avec le label français « The Lion Records ». Quoi qu’il en soit, la nouvelle de leur réunification a entraîné une grande vague de nostalgie chez les milléniaux africains, nés entre le début des années 80 et le milieu des années 90, pour qui Makoma était la représentation la plus proche du phénomène mondial des groupes pop ou des Boys Bands de l’époque.
Portant le nom de famille de la plupart de ses membres, le groupe Makoma, créé en 1992, était devenu viral en 1999, notamment grâce à leur album Nzambe Na Bomoyi [Jésus pour la vie, NDLR]. L’opus a été porté par des chansons aujourd’hui mondialement connues telles que Napesi ou encore Natamboli. Makoma avait notamment commencé à intriguer un public international par sa capacité à naviguer entre plusieurs styles musicaux avec un gospel fortement empreint d’influences Pop Rock, RnB et Rap.
