Sous l'égide déterminante des États-Unis, le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont franchi, vendredi à Washington, une étape majeure vers la paix en s'engageant à élaborer d'ici le 2 mai un projet d'accord de réconciliation.
L'Administration Trump a fait fort en amenant à la table des négociations la RDC et le Rwanda. Mieux, un processus de paix est déjà lancé. Il trouvera bientôt son aboutissement. Facilitée par l'intervention directe du secrétaire d'État américain Marco Rubio, cette initiative est la preuve, selon le Département d'Etat américain, de la volonté de Washington de promouvoir la stabilité et la coopération en Afrique centrale.
Dans une déclaration solennelle signée aux côtés des ministres des Affaires étrangères des deux pays, Marco Rubio a salué "le courage politique et la vision d'avenir" des dirigeants congolais et rwandais. Il a affirmé : "Les États-Unis se tiennent aux côtés de toutes les nations qui choisissent le chemin du dialogue et du respect mutuel pour résoudre leurs différends."
Concrètement, les deux parties ont convenu de reconnaître pleinement la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'autre et se sont engagées à régler leurs différends par des moyens exclusivement pacifiques, rejetant tout recours à la force ou à des discours hostiles. Rubio a insisté sur cette exigence : "La paix durable repose sur l'engagement inébranlable à respecter la souveraineté des nations et à privilégier la diplomatie plutôt que la confrontation."
Bien que le texte n'ait pas explicitement mentionné le mouvement M23, il traduit une reconnaissance mutuelle des préoccupations sécuritaires, avec l'engagement clair des deux pays à s'abstenir de tout soutien militaire aux groupes armés non étatiques. Marco Rubio a rappelé à cet égard : "Nous ne pouvons bâtir une paix solide si nous laissons prospérer l'impunité et la violence par procuration. Le soutien aux groupes armés doit cesser."
La RDC, portée par cet appui diplomatique fort, a exprimé son souhait de consolider ses liens avec les États-Unis, notamment à travers un accord bilatéral favorisant l'accès aux minerais stratégiques, moteur essentiel pour le développement régional.
Par cette médiation active, les États-Unis confirment leur rôle moteur dans la promotion d’une dynamique de réconciliation en Afrique, en réaffirmant leur attachement aux principes de souveraineté nationale, de diplomatie constructive et de règlement pacifique des conflits.