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Partenariat : Rabat et Abidjan font front commun contre la corruption

Le président de l’INPPLC, Mohamed Benalilou, et le président de la HABG, Zoro Bi Ballo Epiphane lors de la signature du mémorandum.
Le président de l’INPPLC, Mohamed Benalilou, et le président de la HABG, Zoro Bi Ballo Epiphane lors de la signature du mémorandum.
Pouvoirs d'Afrique
20/05/2025 à 15:57 , Mis à jour le 20/05/2025

Un mémorandum d’entente a été signé, ce 20 mai à Rabat, entre l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) et la Haute Autorité pour la bonne gouvernance de Côte d’Ivoire (HABG).

Ce mémorandum d’entente vise à institutionnaliser la coopération entre les deux parties dans les domaines de la prévention de la corruption et la promotion des valeurs d’intégrité et de transparence dans la gestion publique. Il a été paraphé par le président de l’INPPLC, Mohamed Benalilou, et le président de la HABG, Zoro Bi Ballo Epiphane.

Concrètement, la coopération portera sur l’échange des expériences acquises par les deux institutions, la mise en œuvre d’activités de sensibilisation conjointes, ainsi que sur l’organisation de formations sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption. Il sera question également, de la contribution à la création d’un réseau africain d’institutions similaires œuvrant pour l’instauration d’une gouvernance responsable dans les différents pays africains.

« La signature de ce mémorandum d’entente « consacre la dimension africaine de la coopération dans un domaine aussi important et sensible que celui de la lutte contre la corruption », a déclaré Mohamed Benalilou, précisant que l’objectif est d’institutionnaliser cette coopération et de mettre en place des mécanismes d’échange des expériences et des initiatives réussies qui constituent un pilier de plus pour renforcer la coopération entre les deux pays en la matière.

Bi Ballo Epiphane a, pour sa part, relevé que ce document pose les bases d’une coopération bilatérale dans le domaine de la lutte contre la corruption, y compris en matière de criminalité économique et financière, en mettant l’accent sur le partage des expériences et l’échange des données.