L’élection présidentielle se tiendra au Gabon en août 2025, annonce officiellement le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) au Gabon. L’ordre constitutionnel sera donc rétabli dans un peu moins de deux.
Le CTRI vient d'annoncer «le chronogramme de la transition politique au Gabon», peu de temps après son adoption lors du dernier conseil des ministres. En voici les dates essentielles.
La mise en place des institutions de la transition est prévue de septembre à octobre 2023. Le dialogue national se poursuivra jusqu’à l’adoption, en février 2024, de la synthèse finale de ce qu’il en résultera comme propositions populaire devant servir la marche démocratique du Gabon.
Début juin 2024, le parlement se transformera en constituante et fin août 2024, une première mouture de la future constitution sera présentée pour être adoptée fin octobre 2024. Un référendum sera alors tenu, entre novembre et décembre 2024, pour l’adoption de la nouvelle constitution.
Début 2025, un nouveau code électoral sera élaboré pour être ensuite adopté par le parlement. Suivra, en avril 2025, la révision de la liste électorale et en juillet 2025, la distribution des cartes d’électeurs. Tout sera alors prêt pour l’élection présidentielle, prévue en août 2025, devant marquer la fin de la transition.

En annonçant ces dates, le CTRI réaffirme son engagement à garantir un processus électoral transparent, efficace et inclusif. «Ce chronogramme vise à impliquer activement le peuple gabonais dans un processus de décision démocratique à travers une série d’étapes cruciales. Cette transition représente un moment historique pour notre pays, un pas déterminant et un avenir meilleur pour tous les gabonais» ; conclut le Comité en soulignant à la fin de son communiqué que son chronogramme pourrait connaître des modification «suivant les résultats du dialogue national inclusif».
Pour rappel, le pouvoir de transition a fixé pour cette phase six objectifs ambitieux : la restauration de la stabilité, la réforme institutionnelle, la lutte contre la corruption, le développement durable, l’éducation ainsi que le dialogue national et la consultation publique.