Le ministère burkinabé chargé des Affaires foncières vient de lancer une plateforme numérique de collecte de données sur les parcelles et logements acquis de 2008 à nos jours.
L’objectif de la collecte des données sur le foncier privé lancée au Burkina Faso est de garantir la fiabilité des informations et d'accroître la transparence lors de l'évaluation du passif immobilier lié à la promotion immobilière privée.
Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Maxime Tiendrébeogo, son département aspire à bien renseigner les acquéreurs des parcelles de 2008 à 2024 par le biais des promoteurs immobiliers, à travers une plateforme numérique.
La collecte administrative des données sera effectuée auprès des différentes structures, notamment des ministères respectivement chargés de l’Administration territoriale, de l’Economie, et de l’Urbanisme. «Au même moment, des informations ont été demandées aux promoteurs immobiliers précédemment agréés et aux coopératives d’habitat, suivant un certain nombre de canevas», explique Maxime Tiendrébéogo.
Avec la nouvelle plateforme, les acquéreurs devront fournir les informations sur la parcelle ou le logement telles que la superficie, le coût, le nom de la société de promotion immobilière ou de la coopérative d’habitat, l’état de viabilisation du site (dont l’ouverture et le rechargement des voies d’accès), l’adduction en eau potable, en électricité ou encore l’éclairage public.
La numérisation du domaine foncier s’inscrit dans le cadre du projet « Cadastre fiscal » validé en 2018 par les autorités burkinabè.