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Burkina Faso. Des Assises et une prorogation possible de la durée de transition (vidéo)

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29/04/2024 à 08:01 , Mis à jour le 29/04/2024
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L’Assemblée législative de Transition (ALT), à l’unanimité, a donné son accord pour la tenue à Ouagadougou des Assises nationales sur la suite de la Transition.

Les députés l’ALT, réunis en séance plénière, ont adopté la proposition de loi portant accord de l’Assemblée législative de transition pour l’organisation des assises nationales, ouvrant ainsi la voie à la prolongation de la durée de transition burkinabè.

La fin de la Transition, au regard de la charte du 14 octobre 2022, était prévue au 1er juillet 2024, mais sera probablement prolongée pour une durée que les Assises vont arrêter.

«Les Assises nationales délibéreront sur la suite à donner à la Transition. Par cette initiative de proposition de loi, l’ALT affiche fermement sa volonté à donner la place à une large concertation sur la vie de la Nation», a expliqué l’ALT.

Le projet adopté propose plusieurs axes d'intervention pour assurer que les décisions prises lors des concertations à venir soient pleinement représentatives et inclusives. Ceci inclut la participation de divers groupes politiques, de la société civile, ainsi que des représentants des régions et communautés différentes du pays.

L'objectif officiellement annoncé est de créer un forum où tous les points de vue peuvent être exprimés et pris en compte dans le processus décisionnel.

Cette approche est vue comme essentielle pour renforcer la légitimité de la transition et pour adresser de manière effective les défis politiques, sécuritaires et économiques auxquels le Burkina Faso est confronté.

En outre, l'ALT espère que cette démarche contribuera à établir les fondements pour des institutions démocratiques solides et durables.

Les résultats des Assises détermineront non seulement la durée de la prolongation de la transition, mais aussi les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales nécessaires pour assurer une gouvernance stable et efficace. La loi prévoit également la mise en place d'une commission pour suivre la mise en œuvre des résolutions des assises et garantir que toutes les parties prenantes restent engagées dans le processus de transition.

Avec cette nouvelle loi, l'ALT montre qu'elle est "déterminée à mener le Burkina Faso vers une période de stabilité renouvelée, en s'appuyant sur un dialogue national profond et constructif".