Le Commissaire européen du voisinage et de l’élargissement est en visite officielle au Maroc. Olivier Varhelyi est venu à Rabat porteur de grandes annonces pour l’avenir.
Cette vidéo montrant l’accolade, chaleureuse, entre le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger et le Commissaire européen au Voisinage résume, à elle seule, le sens de la visite d’Olivier Varhelyi, qui tombe à point nommé.
M. Nasser Bourita a reçu, aujourd'hui à Rabat, le Commissaire européen à la Politique de Voisinage et à l'Élargissement, M. Olivér Várhelyi.@OliverVarhelyi @eu_near @EU_Commission @UE_au_Maroc pic.twitter.com/CTpBY937fr
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) March 2, 2023
Le Maroc a le sens du discernement. Sa diplomatie, active, le montre bien. Après avoir accueilli le 28 mars, à bras ouverts, le chancelier fédéral autrichien, Karl Nehammer, Nasser Bourita vient de recevoir, avec une chaleureuse accolade, le Commissaire européen du voisinage et de l’élargissement.
Olivier Varhelyi a entamé hier, une visite officielle de trois jours dans le Royaume, qu’il a entamée par une rencontre, hautement symbolique, avec le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. À travers ce tweet, le haut responsable européen affirme la détermination de l’Union européenne à apporter une contribution directe à ce Fonds et à co-financer des projets de développement au Maroc.
Dans cette perspective, la Commission européenne a annoncé sur son site web en détaillant l’agenda de la visite de Varhelyi à Rabat que le Commissaire européen assistera à la cérémonie de signature de cinq programmes de coopération d’une valeur d’environ 500 millions d’euros portant sur des priorités majeures pour le Maroc et l’Union européenne : protection sociale, agriculture et forêts, inclusion financière, réforme de l’administration publique et migration.
Cet engagement a éé acté, ce jeudi 2 mars, entre Olivier Varhelyi et le ministre délégué en charge du Budget,
We address crucial challenges together.
We signed today a substantial financial package.We are financing 5 projects worth EUR 500 million:
🔹KARAMA- social protection
🔹Terre Verte – agriculture
🔹Migration
🔹Public Administration
🔹Financial inclusion pic.twitter.com/oPRipxOJQI— Oliver Varhelyi (@OliverVarhelyi) March 2, 2023
Il est prévu également qu’il annonce de nouveaux programmes de coopération, récemment adoptés par l’UE, d’une valeur de 126 millions d’euros dans le cadre du plan d’action annuel 2022 pour le Maroc.
On le voit bien, l’Union européenne n’est pas les quelques semeurs de zizanie qui voient mal le Maroc avancer, sereinement, en mettant le cap sur le développement durable, la coopération sud-sud, la consolidation des fondements de son État social… Le tout en multipliant ses partenariats à travers le monde, à commencer par son voisin européen immédiat.
L’accolade de Nasser Bourita et Olivier Varhelyi va faire mal aux quelques soldats de l’ombre de la pensée hégémonistes néocoloniales et des nostalgiques des ères révolues des «chasses gardées» dans un tiers monde qui n’est plus tiers depuis belles lurettes.
Le Commissaire européen envoie un message fort de la part d’une Europe, sensée, qui se tourne vers l’avenir en continuant à développer ses relations institutionnelles avec le Maroc. Le reste, tout le reste, n’est que bavardages éphémères.
Jonathan Scott, expert américain en analyse des intrusions malveillantes sur mobile a présenté à Tanger ses preuves techniques sur « la nullité » des accusations d’espionnage par utilisation de Pegasus portées contre le Maroc par Amnesty International. Cet expert met au défi les accusateurs de le contredire sur les faits techniques et scientifiques au lieu de l’attaquer sur le plan personnel.
Jonathan Scott est l’auteur du rapport « Exonerating Morocco – disproving the Spyware », ayant révélé au grand jour toutes les failles techniques contenues dans le « réquisitoire » d’Amnesty International contre le Maroc dans « l’affaire Pegasus ».
Depuis la publication de son analyse technique, à son initiative, en sa qualité d’expert en analyse forensic ayant pu concevoir des solutions de cybersécurité qu’il a pu écouler à plusieurs millions de dollars, cet expert a fait l’objet d’une salve d’attaques de la part des « supporters » d’Amnesty International et de Citizen Lab.
« C’est mon travail ayant permis la détection de divers programmes malveillants, ce sont mes solutions de cybersécurité dont l’efficacité est reconnue par leurs utilisateurs et c’est mon engagement désintéressé qui prouvent ma légitimité », souligne-t-il en réponse à une question de L’Observateur du Maroc. Et Jonathan Scott d’ajouter : « J’ai présenté des preuves évidentes sur la nullité des accusations d’Amnesty International contre le Maroc et j’ai montré que la méthode utilisée par Citizen Lab pour prouver l’intrusion de Pegasus dans un mobile est défaillante et ne peut donc déboucher que sur des conclusions erronées ».
Dans son analyse, l’expert américain déconstruit, point par point, le « rapport » d’Amnesty, qu’il refuse d’appeler ainsi puisque, pour lui, ce « texte » n’est rien du tout. « C’est est une insulte à la communauté scientifique », proteste-t-il.
Depuis la publication du rapport de Jonathan Scott, aucune contre analyse n’a été faite par les accusateurs du Maroc. Et c’est leur contradicteur qui est attaqué sur le plan personnel.
« Ils cherchent par tous les moyens à me décrédibiliser parce qu’ils savent que je les connais bien ayant déjà travaillé avec leur cercle dirigeant. Je les mets au défi de répondre à mon analyse technique au lieu de s’attaquer à ma personne », s’insurge-t-il.
Sur la base des méthodes scientifiquement admises de la forensic, qui consiste en la recherche scientifique de preuves sur des supports numériques pour comprendre leur fonctionnement et la détection d’éventuelles défaillances ou intrusions, le chercheur américain a clairement montré « les failles méthodologiques et scientifiques » de l’approche de Citizen Lab.
Dans la quête de la vérité, « la même m’ayant poussé à travailler sur Catalangate ou encore des accusations portées sur le Rwanda« , précise Jonathan Scott, cet expert s’est basé pour la cas du Maroc notamment sur deux cas précis et analysé la sauvegarde iCloud issue du téléphone des deux victimes présumées. Sa conclusion est formelle : « une telle sauvegarde ne peut en aucun cas fournir des éléments suffisants et probants pour détecter la présence d’un quelconque logiciel espion ».
Pour lui, c’est uniquement une analyse approfondie du téléphone physique qui peut permettre de détecter un logiciel espion. Le plus étonnant, de son point de vue, c’est qu’Amnesty International avait elle-même reconnu que les sauvegardes iCloud peuvent déboucher sur de fausses conclusions étant donné qu’elles peuvent avoir été biaisées.
Scott s’est même amusé à montrer comment on peut facilement introduire des données supplémentaires dans une data sauvegardée sur iPhone puisque c’est de cet appareil qu’il s’agit dans les accusations d’Amnesty International. L’analyste américain a même créé une application, lancée à titre démonstratif sur AppStore, qui a été faussement détectée positive à l’intrusion par Pegasus alors qu’il avait juste mis une ligne de code portant le nom de ce logiciel. Là aussi, il montre, d’une manière à la fois ludique et ironique, la nullité de la méthode de Citizen Lab, organe qu’il de près, et qui consiste juste à scanner du texte.
Le plus grave, selon Jonathan Scott, c’est qu’Amnesty International sait qu’elle s’est trompée, preuve en est la suppression en séries de sa liste de nombreux noms ayant été faussement déclarés espionnés par Pegasus, sans jamais publier le moindre communiqué à ce sujet.
Après avoir auditionné Jonathan Scott, la CNDP continuera à auditionner d’autres experts, organes et organisations pouvant présenter des éléments techniquement et scentifiquement fondés sur « l’affaire Pegasus » qui n’en est pas une au vu des preuves présentées par l’expert américain.
La CNDP a entamé une série d’auditions pour établir la vérité sur les accusations portées contre le Maroc dans «l’affaire Pegasus». Dans ce cadre, cette Commission a reçu les représentants d’Amnesty International Maroc. Voici la réponse de cette antenne.
La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) a reçu, jeudi 23 février, les représentants d’Amnesty International Maroc, dans le cadre des auditions qu’elle est en train de mener à son initiative concernant les allégations techniques non prouvées formulées par Citizen Lab, Aamnesty International et Forbidden Stories.
«Précisant ne pas disposer des compétences techniques pour répondre à la CNDP, Amnesty International Maroc appuie le souhait de la CNDP de recevoir des représentants techniques d’Amnesty International basés en Allemagne ainsi que des représentants techniques de Citizen Lab basés au Canada et agira pour faciliter les contacts», a indiqué la CNDP ce vendredi dans un communiqué.
Par ailleurs, et toujours dans le contexte de ces auditions, la CNDP annonce qu’elle accueille, samedi 25 février, un expert indépendant canadien.
La CNDP a annoncé récemment avoir «décidé d’auditionner tous les experts techniques, nationaux et internationaux, disposés à présenter et à partager leurs analyses et conclusions» au sujet des allégations techniques non prouvées de Citizen Lab, Amnesty International et Forbidden Stories.
En marge de l’audition de l’expert américain Jonathan Scott, le Président de la CNDP a affirmé que les allégations colportées dans l’affaire Pegasus sont « basées sur des évaluations techniques erronées » et « reposent sur des conclusions hâtives dans une tentative d’impliquer certains pays ». Et Omar Seghrouchni d’ajouter : « nous ne cherchons pas à défendre une vérité particulière, mais plutôt à faire émerger la vérité à travers un débat contradictoire ».
Il a rappelé que la CNDP compte rapporter les preuves apportées par Jonathan Scott et d’autres experts à leurs détracteurs pour arriver à des conclusions claires et scientifiquement irréprochables, en soulignant que la Commission demeure ouverte à toute personne compétente souhaitant discuter de ce sujet.
Ces auditions se poursuivent samedi avec un expert indépendant canadien, avait annoncé la CNDP plus tôt dans la journée, dans un communiqué.
La teneur exceptionnelle de l’entretien téléphonique, chaleureux, du Roi Mohammed VI avec le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a marqué le Forum économique Maroc-Espagne en apportant un appui Royal à la Réunion de haut niveau entre les deux pays.
En apprenant la nouvelle de l’important entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI avec le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et le contenu de cet échange, les participants espagnols et marocains au Forum économique Maroc-Espagne, qui entamaient leurs travaux ce mercredi à Rabat, en étaient ravis. Leur enthousiasme s’est intensifié tant le message Royal était exceptionnel et encourageant aussi bien pour les relations économiques objet de leur Forum, que pour les relations politiques que s’attèleront à développer encore davantage les hauts responsables des deux pays qui vont se retrouver demain, jeudi, au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger dans le cadre de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne.
Le long entretien téléphonique du Souverain, qui a duré une trentaine de minutes, avec le chef du gouvernement espagnol, et les messages transmis par le Roi Mohammed VI à son interlocuteur augurent le début d’une nouvelle phase historique dans les relations maroco-espagnoles. Celle-ci débutera par la Réunion de haut-niveau, à laquelle le Souverain a apporté un appui Royal bien qu’elle se situe au niveau gouvernemental, et connaîtra son apogée par la nouvelle visite au Maroc à laquelle le Roi Mohammed VI a convié Pedro Sanchez lors de leurs échanges téléphoniques. Une visite devant être marquée par l’«agenda à la hauteur du partenariat d’exception» demandé par le Souverain en vue de «renforcer davantage les relations bilatérales, à travers des actions concrètes marquées par l’efficacité, et des projets tangibles dans des domaines stratégiques d’intérêt commun».
Certains médias reprennent, sans le moindre recoupement, l’assertion, infondée, selon laquelle le Maroc aurait retardé la procédure d’expulsion de Yassin Kanjaa. Ce dernier est l’auteur présumé de l’attaque meurtrière perpétrée récemment à Algésiras.
Un minimum de vérification, auprès des services consulaires marocains comme du côté de leurs homologues espagnols, aurait permis à Ignacio Cembrero, qui est à l’origine de cette nouvelle fake news, de s’assurer qu’aucune requête d’expulsion ni même la moindre demande d’avis sur l’assassin présumé n’ avait été reçues par les services marocains. D’ailleurs, il suffit d’appeler le consul d’Algesiras pour s’assurer que ses services n’ont formulé aucune demande à ce sujet.
Comme par hasard, la fausse information a été balancée à la veille de la Réunion de haut niveau qui va réunir, les 1er et 2 février, de nombreux ministres et hommes d’affaires marocains avec leurs pairs espagnols. L’évènement est d’une importance stratégique pour l’avenir des relations bilatérales entre les deux Royaumes voisins. Les citoyens des deux pays en attendent beaucoup et seuls quelques ennemis des intérêts de leur propre pays essaient de jouer aux trouble-fêtes.
L’instrumentalisation politico-médiatique d’obédience droite extrême n’y changera rien, le Maroc et l’Espagne sont désormais de bons amis qui font avancer leurs relations sur la base du dialogue et de la transparence.
Si Yassin Kanjaa a pu tromper la vigilance des services espagnols, c’est une affaire intérieure dont les enseignements nécessaires ont certainement été tirés pour l’avenir.
Lors de la récente conférence de presse conjointe, tenue, le 19 janvier, par Pedro Sanchez et Emmanuel Macron en marge du sommet Espagne-France tenu à Barcelone, une question directe a été posée par un journaliste espagnol. Ce dernier demandait l’avis des deux chefs d’État sur la résolution, controversée, votée récemment au parlement européen contre le Maroc.
En réponse, Pedro Sanchez a expliqué, en toute clarté, que sa formation politique au sein du parlement européen, le parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) dont il est secrétaire général, a voté contre cette résolution dont il ne cautionne pas le contenu, à l’instar d’autres partis européens. Il a également expliqué, en remettant sa casquette de chef de gouvernement, que les relations hispano-marocaines sont bonnes et a annoncé la tenue, début février (à ndlr, à Rabat), de la rencontre de haut niveau Maroc-Espagne. Réunion qu’il a qualifiée d’importante pour le développement de la coopération bilatérale dans divers domaines.
Devant la position, on ne peut plus clair, de Pedro Sanchez, Emmanuel Macron a choisi de verser dans la même rhétorique dont il use et abuse quand certaines questions exigeant une prise de position politique claire lui sont posées. Lui-même le dit, cette fois-ci clairement, il se limite à donner une «réponse générique». C’est-à-dire, une «non réponse».
Parce qu’elle continue à alimenter la machine de guerre russe contre l’Ukraine à coup de pétrodollars, l’Algérie est pointée du doigt par de nombreux députés américains, républicains et démocrates, qui poussent la Maison Blanche à «sanctionner les membres du gouvernement algérien impliqués dans l’achat d’armes russes».
Les flux de pétrodollars algériens qui continuent de renflouer les caisses, de plus en plus vides, de la Russie exaspèrent au plus haut point les représentants du peuple américains. La preuve, fait rare, des députés démocrates et républicains à la Chambre des représentants viennent de réclamer conjointement des sanctions contre les membres du gouvernement algérien impliqués dans l’achat d’armes russes.
Dans une lettre adressée hier, jeudi 29 septembre, au Secrétaire d’État américain, Antony Blinken qui est publiée sur le site officiel de la Chambre des représentants des Etats-Unis, un groupe bipartite de 27 membres du Congrès américain, dirigé par la députée du Michigan Lisa McClain, appelle leur pays à la loi dite CAATSA pour « Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act ». Ce texte, signé en 2017 par Donald Trump, donne la latitude au président des États-Unis d’imposer des sanctions aux personnes qui, sciemment, « s’engagent dans une transaction importante avec une personne qui fait partie des secteurs de la Défense russe ou opère pour ou au nom de ces secteurs ou celui du renseignement du gouvernement de la Fédération de Russie ».
La teneur de cette nouvelle lettre rejoint celle envoyée au même destinataire, le 14 septembre, par le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio. Les arguments avancés sont les mêmes.
En exigeant eux aussi des sanctions contre l’Algérie pour l’achat d’armes russes, la députée Lisa McClain et ses collègues rappellent que, rien que l’année dernière, l’Algérie a finalisé un accord d’armement de plus de 7 milliards de dollars avec la Russie, qui comprenait l’avion de chasse russe s Sukhoi 57, jamais été vendu auparavant.
«Ces actions devraient envoyer un signal clair au Département d’État que des sanctions doivent être appliquées contre gouvernement algérien», peut-on lire dans le texte de la lettre.
En précisant que les sanctions doivent être « immédiates » et « sévères », les signataires de cette lettre soulignent qu’il est essentiel que le président Biden et son administration punissent ceux qui tentent de financer le gouvernement russe et sa machine de guerre en achetant du matériel militaire.
«Les États-Unis doivent envoyer un message clair au monde que le soutien à Vladimir Poutine et les efforts de guerre barbares de son régime ne seront pas tolérés», concluent-ils.
Si le groupe de protestataire contre le gouvernement algérien s’adresse au Secrétaire d’Etat, c’est parce qu’il est délégataire, en vertu de la loi de 2017, du pouvoir de sanction contre les soutiens directs ou indirects de la Russie.
Lire la litre à la source :
Au terme des travaux de sa 1ère conférence internationale, organisée les 22 et 23 septembre 2022 à Las Palmas, le Mouvement des Sahraouis pour la Paix, créé par des opposants au Poliario, a lancé un Manifeste historique. En voici les grandes lignes.
Lancé, en avril 2020, par Hach Ahmed Bericalla qui était le représentant en Amérique Latine et en Espagne du Polisario, le Mouvement des Sahraouis pour la Paix (MSP) continue à faire entendre, à l’international, la voix des militants pour la paix qui s’opposent au bellicisme algérien franchisé via le Polisario. Ils défient les dirigeants de ce regroupement de miliciens séparatistes et de leurs donneurs d’ordre en criant haut et fort leur appui à la solution pacifique d’autonomie proposée par le Maroc.
Pour sa 1ère conférence internationale, le MSP a frappé fort, les 22 et 23 septembre en réunissant à Las Palmas de Gran Canaria de grands hommes politiques espagnols dont José Luis Rodríguez Zapatero, José Bono et López Aguilar ainsi que d’éminents juristes et divers experts aux côtés de chioukhs sahraouis aspirant à voir réunis toutes les familles sahraouies aujourd’hui déchirée à cause du séparatisme prôné et promu par le régime militaire algérien.
Ayant connu une participation massive de la part de ceux qui affirment vouloir «contribuer à la solution» et qui «refusent de faire partie du problème», cet évènement inédit a été couronné par la publication de ce manifeste que des experts qui suivent de près le dossier du Sahara qualifient d’historique:
LE MANIFESTE DE LAS PALMAS
«Ces deux jours, nous nous sommes rencontrés pour parler de notre cher Sahara, non pas du long et difficile chemin parcouru jusqu’à présent mais plutôt de l’avenir brillant qui nous attend et qui nous promet bienêtre et prospérité. Un avenir de tous et pour tous les Sahraouis. Un avenir qui sera à nous, si nous acceptons les vents du changement qui soufflent du Sahara.
Un avenir qui, en définitive, nous aidera à surmonter les temps sombres marqués par les souffrances et les désillusions qui occultaient un clair horizon. Un interminable voyage à nulle part, où nous étions embarqués par des personnes qui servaient leur intérêt personnel au détriment de l’intérêt général des Sahraouis, prolongeant indéfiniment ainsi le conflit.
Nous sommes face à une journée historique. Nous sommes face à une journée spéciale. Nous nous sommes réunis ici, à la Belle Gran Canaria, en présence de membres de l’autorité traditionnelle sahraouie et de politiciens et académiciens de renommée. Nous sommes en présence de ceux qui veulent contribuer à la solution et refusent de faire partie du problème. Nous sommes face à une vague de raisons pour croire au changement.
Effectivement, nous avons la possibilité de contribuer à ce changement. Pour ce, nous jugeons nécessaire et indispensable d’adopter et d’encourager lesmécanismes déjà existant, pour la résolution du conflit dans les meilleurs délais :
- Renforcer la confiance dans le rôle de l’ONU, comme étant l’élément central d’une solution de compromis. Dans ce sens, nous estimons essentiel de créer davantage d’espaces de dialogue avec la participation de nouveaux leaders, comme les notables sahraouis, le mouvement sahraoui pour la Paix ou tout autre mouvement politique, afin de sortir du cercle vicieux et d’intensifier les efforts pour la recherche d’un accord pour ce différend. Nous devons également soutenir l’envoyé spécial de l’ONU, M. Staffan de Mistura, et l’inciter à déployer davantage d’efforts dans le but d’avancer de manière constructive dans la résolution de cet interminable processus politique et d’éviter que le conflit ne retourne à la stagnation. Enfin, nous sollicitons vivement à M. Mistura de s’investir de manière efficiente pour faire respecter le cessez-le-feu afin d’empêcher d’autres pertes de vies humaines.
2.Saluer et lire positivement la nouvelle position du gouvernement d’Espagne quant à cette question. Dans ce sens, la sortie de l’Espagne de sa «neutralité négative» traditionnelle renforce et favorise son rôle d’intermédiaire principal dans une dynamique Espagne-Union Européenne, pour un engagement plus profond de l’UE en faveur de la résolution du conflit. Nous espérons que le Gouvernement d’Espagne ne cède pas aux pressions de ceux qui veulent perpétuer cette situation. Dans ce sens, nous demandons aux politiciens et aux partis politiques de l’opposition espagnole d’adopter une position plus constructive et moins égoïste dans ce dossier, qui est en dessus des règlements de compte et des calculs électoralistes vu qu’il s’agit d’un dossier sensible.
3. Mettre en valeur et renforcer le rôle de l’autorités traditionnelle sahraouie, représentée par les notables et chioukhs dont l’autorité tribale a été mise en question par une autre partie en vue de s’arroger le droit à la représentativité de la population sahraouie à titre de « droit éternel », sans aucun processus démocratique ni légitime.
4. Prévenir les effets négatifs que peut causer la perpétuation de cette situation. Sans le moindre doute, la tension permanente dans la région est nuisible pour les deux côtés de l’axe atlantique-méditerranéen. Mettre fin à cette situation dans les plus brefs délais. Ceci atténuera la tension et stabilisera la région dans un monde marqué par des soubresauts politico-militaires. Œuvrer pour l’instauration d’une stabilité qui sera également bénéfique pour les Îles Canaries, notamment au niveau de l’échange culturel et économique avec nos voisins et frères.
- Finalement, se rappeler de manière très particulière, de toutes les familles divisées depuis des décennies suite à l’intransigeance d’une minorité. Il est donc crucial de trouver une solution qui garantit à la fois une immédiate réunification familiale, une vie digne, un progrès social pour la population sahraouie en plus du pouvoir de profiter des biens de sa terre, laissant derrière les pénuries de l’exile au désert. Nous estimons que la proposition d’autonomie constitue le point de départ vers une solution de compromis et vers une nouvelle ère qui offre la possibilité de prospérer en paix pour nous tous.
Ce sont les fondements du changement que nous cherchons. Ce jour, nous sommes ici pour donner le coup d’envoi de ce changement. Un changement qui a pour objectif de construire un Sahara meilleur, fait par et pour les personnes. L’heure est arrivée pour réaffirmer notre compromis.
Notre histoire est une histoire de lutte contre les adversités, une histoire de dépassements de soi. Il s’agit d’une histoire d’effort collectif marqué par le travail commun et qui servira pour édifier un avenir meilleur. Une histoire qui doit être séparée du cursus des leaders toxiques et inquisitoires, dont l’échec en tant que dirigeants est documenté et attesté par des faits. C’est l’histoire de la population du désert qui croit toujours en une solution. Nous sommes toujours à temps de finir avec cette disgrâce.
Las Palmas de Gran Canaria, le 23 septembre 2022».
Poches de résistance
Le manifeste de Las Palmas montre que l’esprit unioniste gagne de plus en plus de terrain au sein même du Polisario. Cet organe créé de toutes pièces par l’Algérie dans une vaine tentative d’en faire un outil de pression et de chantage sur le Maroc est en train de vivre ses derniers jours.
Preuves en sont les nombreuses installations de consulats de pays africains en plein Sahara marocain, le mouvement continu de déclarations solennelle par des pays anciennement pro-séparatistes en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc. Les derniers en date sont le Kenya et la Somalie.
Rien n’arrêtera cette vague qui va dans le sens de l’Histoire. Cette vérité annihile de fait les quelques combines commanditées ici ou là et dont la plus récente est l’arrêt rendu, le 22 septembre 2022, par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, suite à la plainte du ghanéen Bernard Anbataayela Mornah contre huit pays africains amis du Maroc.
Qu’une telle Cour outrepasse ses compétences juridiques et adopte un discours politique puisque les motivations de l’auteur de la plainte est un secret de polichinelle et celles de ses donneurs d’ordre aussi. A moins de tenter de cacher le soleil par un tamis, ce que ne ferait qu’un esprit malintentionné, les membres de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples savent bien que le régime algérien sponsorise toute action pouvant retarder le processus de règlement définitif du différend artificiel du Sahara. Or ce processus est bien enclenché sur la base de l’autonomie élargie proposée par le Maroc. Et tout le reste n’est que verbiage stérile et pédalage dans le vide.
Le Maroc n’est pas concerné par cette fumeuse plainte n’étant pas signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, mais qu’une Cour africaine perde son temps à se prononcer sur une plainte qui ne relève pas de ses prérogatives et dérange ainsi des pays ayant fait le choix judicieux de suivre le bon sens de l’Histoire pousse à s’interroger sur l’efficience d’une telle instance et de son degré de connaissance du dossier du Sahara marocain. Il est donc utile qu’on rappelle à ses juges, en plus de leur devoir d’impartialité, le dessaisissement, depuis 2018, de tous les oranges de l’UA de ce dossier par le Mécanisme de la Troïka de l’UA. En tout état de cause, ces juges doivent éviter de créer des précédents qui réveilleraient de dangereuses cellules séparatistes dormantes dans bien des pays africains. C’est la paix et la sécurité du continent africain qui est en jeu.
C’est cet enjeu majeur qui avait poussé plusieurs États africains dont le Rwanda, la Tanzanie, le Bénin et la Côte d’Ivoire à retirer leur déclaration spéciale faite en vertu de l’article 34 (6) du protocole instituant la Cour Africaine. De la sorte, ils ont mis fin à la compétence de cette juridiction de recevoir directement des plaintes des individus et des ONG. Or, ses juges semblent avoir des raisons que la raison ignore.
La suppression d’un tweet du président kenyan, fraîchement investi, concernant la pseudo «rasd» a donné lieu à des divagations spéculatives qui ont été aussitôt démenties. William Ruto va ouvrir une nouvelle ère dans les relations de son pays avec le Royaume.
Sur le compte Twitter officiel, personnel, du président kenyan, figure toujours son tweet affirmant l’appui de son pays du cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour trouver une solution durable au différend du Sahara. Ce message, à lui seul, est révélateur du changement radical de la position de la présidence kenyane sur la question du Sahara marocain.
Juste après sa rencontre avec Nasser Bourita qui lui avait transmis un message du Roi Mohamed VI en marge de la cérémonie de son investiture, le nouveau président avait publié un autre tweet où il annonçait la révocation par son pays de sa reconnaissance de la fantomatique «rasd». C’est ce message qu’il a dû supprimer, selon une source bien informée, pour des contraintes constitutionnelles. La même source indique que l’adoption officielle par le parlement kenyan de la décision déjà annoncée n’est qu’une question de temps.
D’ailleurs, même l’opposition kenyane est favorable au respect de l’intégrité territoriale du Royaume.
Raila Odinga, qui était le principal rival du président dans la course au poste suprême, a lui aussi apporté ce cinglant démenti aux allégations tendancieuses rapportées par les ennemis du Maroc. Cet ancien Premier ministre kenyan affirme dans ce tweet qu’il vient de poster : « Les rapports circulant selon lesquels j’ai attaqué la décision de Ruto de revoir la politique du Kenya sur le Polisario sont erronés. Je n’ai jamais mentionné le Polisario et je connais les relations importantes et bénéfiques entre le Kenya et le Maroc.»
C’est connu, les «Fake News» ont la vie courte.
«Breaking History» sortira officiellement le 23 août. Ce livre des mémoires de Jared Kushner à la Maison blanche est riche en révélations. Certaines apportent un éclairage édifiant sur le mépris de Trump à l’encontre de Netanyahu.
En grand témoin direct de l’Histoire notamment des relations américano-israélienne, Jared Kushner rapporte dans «Breaking History», entre autres révélations, que l’ancien locataire de la Maison Blanche, Donald Trump n’appréciait pas du tout l’ancien Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Ayant été le plus proche conseiller de l’ancien président américain, l’auteur affirme que le summum du désamour a été atteint quand Trump s’était senti personnellement trahi par les propos tenus par «Bibi» devant des ambassadeurs arabes que l’ancien président avait spécialement invités pour l’annonce de son plan de paix pour le Proche-Orient.
Ce jour-là, à la surprise générale, Netanyahu a annoncé qu’il comptait annexer la vallée du Jourdain et toutes les colonies juives de Cisjordanie occupée, prenant de cours Trump et Kushner. Ce dernier précise que de tels propos n’avaient pas été approuvés par le président qui avait plutôt demandé à l’ambassadeur israélien, Ron Dermer, que le discours de Netanyahu soit «bref et au-dessus des conjectures politiques».
Kushner rapporte qu’à la sortie de la réception, son genre lui a confié qu’il s’était senti «sali» par le «discours de campagne» de Bibi.
Avant même cet incident, une autre fracassante révélation contenue dans «Breaking History» vient lever tout doute sur la relation tumultueuse entre Trump et Bibi : «Avant les élections de mars 2020, Trump voulait soutenir, Benny Gantz, qui était le rival de Netanyahu», écrit l’ancien conseiller principal à la Maison Blanche.
Kushner affirme que Trump était enthousiaste pour Gantz aussitôt après s’être réuni avec lui au bureau ovale le 27 janvier 2020, soit la veille de l’annonce du plan américain de paix au Proche-Orient.
Si ce n’étaient les conseils qui lui avaient été donnés sur la neutralité que lui imposait son statut, Trump aurait surpris son monde en annonçant sa préférence pour Gantz.
Par ailleurs, le désamour de Trump pour Netanyahu s’était d’ailleurs accentué quand celui-ci s’était empressé d’appeler Joe Biden pour le féliciter pour son élection, lit-on dans «Breaking History. Kushner rapporte que cet acte a été ressenti par Trump comme une nouvelle trahison.
Les mémoires de Jared Kushner vont certainement animer bien des débats aux Etats-Unis comme en Israël.