La pauvreté au Togo, est un problème complexe influencé par plusieurs facteurs historiques, économiques et sociaux. Comme dans de nombreux pays en développement, le Togo lutte pour surmonter les défis associés à la pauvreté, notamment l'accès limité à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau potable et aux opportunités économiques.
Selon le Fonds monétaire international, le taux de l’extrême pauvreté a atteint 25,8% en 2023. Ce taux est en baisse par rapport à celui de 2018 (28,4%).
Le FMI a par ailleurs salué les performances économiques du Togo, tout en exhortant les autorités à poursuivre leurs efforts pour renforcer la viabilité de la dette à travers un assainissement budgétaire favorable à la croissance.
«La croissance économique a atteint, selon les estimations, 5,6 % en 2023, et l'inflation est tombée à 2,6 % (avril 2024). Les autorités ont réalisé des progrès substantiels dans la mobilisation des recettes, portant les recettes budgétaires globales à 16,8 % du PIB en 2023. Les autorités ont également pris un bon départ en matière d'assainissement budgétaire », indique le FMI.
Le gouvernement togolais, avec l'appui de partenaires internationaux, a mis en œuvre des programmes visant à réduire la pauvreté, notamment des initiatives axées sur l'amélioration de l'agriculture, le développement de l'infrastructure, et l'accès à l'éducation et aux services de santé. Des programmes de protection sociale ont également été établis pour soutenir les ménages les plus vulnérables.
Il s’agit notamment du projet Filets sociaux et services de base (FSB) financé par la Banque mondiale et qui a permis à plus de 60.000 ménages, dont 40.309 femmes,de bénéficier de transferts monétaires renforçant ainsi leur résilience.
