tv whatsapp linkedin facebook twitter instagram
Ainsi va l’Afrique

Kenya. La désinformation engendrée par l’IA en ligne de mire

L'IA aggrave la désinformation
L'IA aggrave la désinformation
Oumaima Bouzmane
18/09/2024 à 19:37 , Mis à jour le 18/09/2024

Les autorités kenyanes prennent l’impact de l’intelligence très au sérieux. Lui reconnaissant certains mérites, elles ne cachent pas non plus leur volonté d’en détecter les méfaits pour pouvoir les stopper net.

Le président kényan a annoncé son ambition de mettre en place un cadre institutionnel pour permettre à son pays de tirer profit des avancées de l’intelligence artificielle tout en évitant la désinformation que cette «technologie» pourrait engendrer.

«Nous mettons également en œuvre un régime réglementaire qui empêche l’abus des nouvelles technologies, y compris l’intelligence artificielle, qui conduit à la désinformation menaçant notre démocratie », a déclaré William Ruto lors du lancement du Cinquième plan d’action national sur le partenariat pour un gouvernement ouvert.

Tenir les citoyens informés, améliorer la gouvernance et veiller à la bonne pratique démocratique sont les objectifs officiellement annoncés.

Le président kenyan souhaite coopérer avec les partenaires internationaux afin de garantir l’utilisation éthique et responsable des technologies émergentes comme l’IA générative. Le Kenya dispose d’une stratégie nationale d’intelligence artificielle du pays et l’idée de création d’une «société de Robotique et d’intelligence artificielle» fait son chemin.

En même temps, un projet de loi est en cours d’adoption. Il y est notamment prévu des sanctions pouvant aller jusqu’à 24 mois d’emprisonnement ou une amende n’excédant pas 6 250 dollars à l’encontre d’entités en IA et robotique ne disposant pas de licences.