Le ministre angolais des Télécommunications, des Technologies de l’information et de la Communication sociale, Mário Augusto da Silva Oliveira et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov viennent de signer un accord de coopération dans le secteur du numérique.

L'accord de l'Angola et de la Russie dans le numérique a été signé en marge de la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, organisée à Sotchi du 9 au 10 novembre. Cette alliance vient renforcer la collaboration entre les deux pays dans des domaines clés de l’économie numérique. Il englobe plusieurs secteurs, notamment les technologies de l’information, les télécommunications avec l'extension du réseau à haut débit, le développement de la fibre optique et le programme angolais de télécommunications par satellites.

L'objectif de ce partenariat est d’accompagner l’Angola dans sa transition numérique pour stimuler la croissance économique et attirer davantage d'investissements étrangers. En travaillant de concert, l’Angola et la Russie visent à améliorer l’infrastructure numérique angolaise, un secteur qui a connu une croissance rapide ces dernières années, notamment avec le lancement du satellite angolais AngoSat-2 en 2022, conçu pour fournir des services de communication à travers le pays et la région.

Cet accord permettra également à l’Angola de bénéficier de l'expertise russe en matière de cybersécurité et de gestion des données, deux aspects essentiels pour garantir la souveraineté numérique du pays. En outre, des initiatives de formation et de transfert de compétences sont prévues, afin de renforcer les capacités locales dans le secteur numérique et de permettre aux jeunes Angolais de s’intégrer pleinement dans cette économie de l’avenir.

Pour Sergueï Lavrov, ce partenariat traduit la volonté de la Russie de contribuer activement au développement technologique des pays africains, en facilitant l'accès aux infrastructures et technologies avancées. De son côté, Mário Augusto da Silva Oliveira a souligné que cet accord représente une avancée significative pour l'Angola, qui aspire à devenir un hub numérique régional et à diversifier son économie au-delà du secteur pétrolier.