Selon le Global Startup Ecosystem Index 2025, publié par le cabinet américain StartupBlink, ces 10 pays africains caracolent en tête des meilleurs écosystèmes de startups dans le continent.
S’appuyant sur 33 indicateurs clés, ce classement révèle que l’Afrique du Sud (52e position à l’échelle mondiale) a conservé son rang de pays africain qui dispose du meilleur système de startup à l’échelle africaine.
Le Kenya (58e rang mondial) arrive en seconde position au niveau du continent, grâce à un gain de 5 places par rapport à l’édition 2024 du classement. Sont ensuite classés, l’Egypte (65e rang mondial), le Nigeria (66e), le Cap-Vert (75e), le Ghana (81e), la Tunisie (82e), la Namibie (85e), le Maroc (88e). Le Sénégal (92e rang mondial) ferme le Top 10 africain et devance l’Ouganda (94e), le Rwanda (96e) et la Somalie (100e).
Ecosystème
Selon ce rapport, le Maroc enregistre une croissance notable, portée par un écosystème en pleine croissance, où les villes comme Casablanca et Rabat se distinguent par des progressions remarquables dans le classement mondial.
En effet, le Maroc bénéficie de facteurs clés qui ont contribué à son ascension dans ce classement.
StartupBlink indique que le pays offre une base stable et accessible pour les entrepreneurs, notamment grâce à une jeunesse technophile, une connectivité numérique croissante, et une montée en puissance des fonds d’investissement.
Casablanca, principal hub technologique du pays, a progressé de 42 places, atteignant le 317e rang mondial, avec un taux de croissance supérieur à 40%, le plus élevé en Afrique du Nord. Rabat connaît également une hausse de 7 places, atteignant la 811e position, illustrant une dynamique positive.
Défis
Le rapport met en lumière un grand nombre de défis qui freinent l’expansion de l’écosystème marocain. Parmi ces défis, l’on retrouve notamment des contraintes économiques et sociales, un accès limité au financement pour certaines startups, ainsi qu’un cadre réglementaire encore perfectible.
StartupBlink estime que pour accélérer sa croissance, le Maroc devra faciliter l’accès aux investissements et renforcer ses infrastructures dédiées aux startups.
Le Global Startup Ecosystem Index 2025, repose sur trois grandes catégories de critères : la quantité (nombre de startups, accélérateurs, coworking), la qualité (montants des investissements, licornes, présence de centres de recherche et développement), et l’environnement des affaires (coût et vitesse d’Internet, fiscalité, libertés numériques, services technologiques accessibles).
Ces indicateurs permettent d’évaluer l’attractivité et la compétitivité des écosystèmes startups à l’échelle mondiale, afin de suivre les évolutions du marché et d’identifier les tendances fortes qui façonnent l’entrepreneuriat technologique.