En marge du MEDays 2024, l’ancien Premier ministre d'Haïti, Laurent Lamothe, partage son point de vue sur l’impact de la vision Royale pour l’Atlantique et des projets structurants tels que le gazoduc Nigeria-Maroc, qu'il juge transformateurs pour l'Afrique.

« La vision royale pour l’Atlantique est une initiative novatrice et porteuse de développement pour l’Afrique », a déclaré Laurent Lamothe, ancien Premier ministre d'Haïti, en marge de la 16ᵉ édition du forum MEDays. Il a également mis en avant des projets phares, tels que le gazoduc Nigeria-Maroc, soulignant leur potentiel transformateur, non seulement pour les treize pays côtiers concernés, mais aussi pour l’ensemble du continent.

  Pour lui, ce gazoduc, qui connectera le Nigeria au Maroc avec un accès direct à l’Europe, vise à assurer une sécurité énergétique durable pour les nations concernées tout en stimulant les opportunités économiques pour les jeunes, les startups et les entreprises locales. « Ce projet incarne une approche stratégique du développement africain, intégrant des perspectives économiques, politiques et sociales », a-t-il insisté.


Le Maroc, acteur clé du développement régional


L’ancien Premier ministre a également rappelé le rôle clé du Maroc dans le développement du continent en général et d’Haïti en particulier, mentionnant avec fierté sa décision de reconnaître la marocanité du Sahara en tant que chef de gouvernement. « C’était ma meilleure décision », a-t-il affirmé, avant de saluer la solidarité marocaine avec son pays.  

Selon lui, le Maroc continue de former de nombreux jeunes Haïtiens dans ses universités, leur offrant les compétences nécessaires pour contribuer au développement de leur nation. « Ces initiatives illustrent une gouvernance marocaine tournée vers le partage des savoirs et la coopération Sud-Sud, un exemple à suivre », a-t-il noté.

La gouvernance, clé du succès

Laurent Lamothe a insisté sur l’importance cruciale de la gouvernance dans la réussite de cette initiative pour l’Atlantique. « Avec une bonne gouvernance et des politiques publiques alignées, le succès est assuré. À l’inverse, une mauvaise gouvernance met en péril les plus grandes ambitions », a-t-il averti.

Pour lui, le rôle des politiques publiques est déterminant pour garantir la pérennité et l’efficacité des initiatives, qu’elles soient énergétiques, éducatives ou économiques. « Le Maroc montre l’exemple d’une gouvernance visionnaire, capable de mobiliser des ressources et de créer des dynamiques régionales positives », a-t-il conclu.