Un total de 420 rhinocéros ont été braconnés en 2024, contre 499 une année auparavant, révèle le ministère sud-africain des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement.

«Alors que nous intensifions la lutte contre le braconnage des espèces sauvages, il est encourageant de constater que le travail des gardes forestiers, du ministère des Forêts et d’autres acteurs clés prend de l’ampleur», a déclaré le ministre Dion George, précisant que l’année dernière, 420 rhinocéros ont été braconnés dans le pays, dont 320 ont été tués sur des propriétés de l’État et 100 dans des parcs, des réserves ou des fermes privés.

«La province la plus touchée reste le KwaZulu-Natal, qui a perdu 232 rhinocéros, contre 325 en 2023», a-t-il dit, attribuant cette réduction significative en grande partie au programme d’écornage des animaux sauvages, mis en œuvre dans le parc Hluhluwe-iMfolozi d’avril à octobre 2024.

Le programme financé par le Fonds mondial pour la nature a eu un impact immédiat, le nombre mensuel de braconnages passant de 35 en avril à moins de 10 par mois entre mai et septembre dernier.

Le parc national Kruger a signalé un total de 88 rhinocéros braconnés l’année dernière, soit 10 rhinocéros de plus que les 78 qui ont été signalés au cours de la même période en 2023.

"Jusqu’à fin novembre, les pertes de rhinocéros signalées dans le parc national Kruger s’élevaient à 67, mais une escalade significative des activités de braconnage a été constatée en décembre dernier et cela s’est poursuivi en janvier 2025», a déclaré George.

De leur côté, les parcs nationaux sud-africains (SANParks) ont déclaré qu’ils continuent de mettre en œuvre un certain nombre d’actions et d’initiatives pour contrer les menaces de braconnage dans les zones sensibles. Ces actions se concentrent sur la mise en œuvre de la stratégie de protection des rhinocéros, qui a également joué un rôle dans la réduction du braconnage, souligne-t-on.