Dans une interview accordée à FAO media, le Président burkinabè de transition parle de la sortie de la CEDEAO, répond à ses détracteurs le traitant de putschiste et fait des révélations fracassantes sur l’approvisionnement de son pays en armes. Extraits.
Brahim Traoré renvoie la balle aux membres de la CEDEA qui affirment ne pas vouloir d’un membre putschiste dans leur Communauté qu’il y a des putschistes parmi eux. Pour le président de transition du Burkina Faso cet argument n’est qu’un «masque».
Traoré ironise en répondant à la question du journaliste camerounais, Alain Foka, fondateur de FAO Media, sur l’embargo sur les armes décrété par certains pays contre le Burkina Faso : «On veut qu’on utilise des pierres contre des terroristes armés». Il ajoute : «On peut tout acheter de la part des Russes, des Turcs, des Chinois», confie-t-il. Et le président d’ajouter : «L’Iran (non plus) ne nous refusera rien».
Comme pour souligne que l'alternative à la CEDEAO a été déjà trouvée, le président Traoré réaffirmé que l'initiative de l'Alliance des Etats du Sahel est sérieuse.
