Attendue vendredi du 1er mars 2024 à la 56ème session de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Uneca) qu’abrite la ville de Victoria Falls, le Président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa n’a pas pu s’y rendre. L’avion qui devait l’y conduire a fait demi-tour. Voici les raisons de ce retour forcé.
L’avion embarquant le Président Emmerson Mnangagwa, vendredi 1er mars, n’a pas pu atterrir à l’aéroport de Victoria Falls à cause d’une alerte à la bombe.
Des sources concordantes confirment que la compagnie aérienne opérant ce vol a informé l'autorité aéroportuaire du Zimbabwe avoir reçu un courrier électronique d’un certain "John Doe". Ce dernier a fait croire à une "menace crédible d'arme à feu/bombe" ciblant l’aéroport de Victoria Falls.
L’information a été confirmée par le porte-parole présidentiel, George Charamba. Selon les médias zimbabwéens, l’auteur de l'e-mail avance qu’il s’est retiré de l’attaque prévue, alors que ses "collègues armés, ainsi que des bombes" se trouvaient toujours à Victoria Falls.
Quand l’information s’est ébruitée, un communiqué officiel a été publié. Le Président "a dû suspendre son voyage pour permettre les enquêtes qui sont déjà en cours", peut-on y lire.
Il a été également indiqué que, par mesure de précaution, «les systèmes de sécurité du pays sont désormais en état d'alerte suite à ce message, dont la source et la crédibilité font également l'objet d'une enquête".
Le Président Mnangagwa devait ouvrir officiellement la 56ème session de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Uneca), réunissant les ministres des Finances du continent. Il devait également prendre part à la conférence internationale sur les énergies renouvelables d'Afrique australe. Plusieurs vols internationaux ont été affectés par cet incident et ont dû être redirigés vers les aéroports à proximité dans les pays voisins.
