Par la voix de l’économiste en chef de son ministère des Finances et de la Planification économique, Stella Rusine Nteziryayo, le Rwanda a lancé ce message de vérité lors de la réunion du Comité d'experts de la 56ème session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la CEA.

Le débat tournait autour du financement de la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique. Là encore les impératifs ont été ressortis, tout comme les opportunités et les options politiques possibles. 

Dans sa prise de parole lors de la réunion du Comité d'experts de la 56ème session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique de la CEA (#CoM2024) qui se tient à Victoria Falls au Zimbabwe, l’économiste en chef du ministère rwandais des Finances et de la Planification économique est sortie des sentiers battus en se montrant pragmatique. «Faire connaître des mécanismes de financement vert, c’est certes bien mais c’est encore mieux de montrer comment faire pour bénéficier de ces mécanismes en vue de les opérationnaliser sur le terrain», a affirmé Stella Rusine Nteziryayo. L’intervention de cette économiste a été fortement appréciée.  

Les rencontres de la CEA ont le mérite de réunir des experts de terrain qui n'ont pas toujours la langue dans la poche. Ce sont de tels intervenants qui parviennent, parfois, à secouer le cocotier en donnant à réfléchir aux politiques. Par leurs idées, issues de leur contact avec la réalité du terrain, ils transforment ainsi des débats, qui sont habituellement oiseux, en brainstorming utile.

L'Afrique n'a plus besoin de la répétition des mêmes ritournelles, mais d'idées nouvelles surtout pratiques. C'est dans ce sens que Nteziryayo mérite d'être applaudie. 

Dans ce même sens pragmatique, s'exprimant le 28 mars 2024 lors de la même réunion, la Secrétaire exécutive adjointe (Programme) et Économiste en chef, au sein de cette Commission, Hanan Morsy, se félicite de l’entrée de l’Union africaine au G20, mais plaide pour une forte représentativité de l’Afrique au sein d’autres institutions comme le FMI…