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Ainsi va l’Afrique

Afrique du Sud: L’Alliance démocratique (opposition) décroche six ministères

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa compose avec l'opposition
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa compose avec l'opposition
Pouvoirs d'Afrique
01/07/2024 à 08:14 , Mis à jour le 01/07/2024
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Le principal parti d’opposition en Afrique du Sud, l’Alliance démocratique (DA), a obtenu six portefeuilles ministériels, sur les 32 qui composent le gouvernement d’union national (GNU) annoncé, dimanche soir, par le Président Cyril Ramaphosa.

Les départements qui seront gérés désormais par la DA sont ceux de l’Intérieur, de l’Agriculture, de l’Éducation, des Travaux publics, des Communications et de l’Environnement, alors que les autres partis d’opposition ont obtenu un portefeuille ministériel chacun.

Dans un discours télévisé, M. Ramaphosa a déclaré que onze partis politiques ont décidé de travailler ensemble, aussi bien au niveau du gouvernement qu'au sein de l'Assemblée nationale, en vue d’accélérer la croissance économique. Il s'agit du Congrès national africain, de l'Alliance démocratique, de l'Alliance patriotique, du Parti de la liberté Inkatha, du Parti Good, du Congrès panafricain d'Azanie, du Front de la liberté plus, du Mouvement démocratique uni, d'Al Jama-ah, de Rise Mzansi et de United Africans Transformation.

Le chef de l'Etat a précisé que le partenariat entre les membres de cette coalition sera guidé par une déclaration d’intention qui établit les principes fondamentaux et les priorités du programme gouvernemental.

De même, le chef de l’État a souligné qu’eu égard aux nombreux défis auxquels le pays est confronté, ce gouvernement doit travailler dur pour apporter des solutions concrètes et atteindre les résultats escomptés.

M. Ramaphosa a relevé, en outre, que la réduction de la taille de la septième administration du pays n'était pas possible, en raison du nombre important de formations politiques qui y contribuent.

La formation de ce nouveau gouvernement n’a tenu qu’à un fil, en raison des désaccords entre le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis 30 ans, et le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), sur la répartition des portefeuilles ministériels.

Sur un total de 400 sièges à l’Assemblée nationale, l’ANC a obtenu 159, suivi par l'Alliance démocratique (87 sièges), le parti nouvellement crée de Jacob Zuma, «uMkhonto weSizwe» (MK) avec 58 sièges et les Combattants pour la liberté économique (EFF) avec 39 sièges.

Le taux de participation s'est établi à 58,63%, en baisse par rapport aux 66% enregistrés lors du précédent scrutin organisé en 2019.

MAP