9,7 millions de Rwandais devraient voter ce lundi 15 juillet pour élire leur nouveau président.
Le gouvernement rwandais a déclaré les 15 et 16 juillet comme jours fériés pour garantir la participation de l’ensemble des électeurs aux scrutins présidentiel et législatif.
Cette décision vise à garantir que chaque citoyen puisse exercer son droit de vote sans restrictions ou contraintes liées au travail, conformément aux principes démocratiques, a fait savoir le ministère rwandais de la Fonction publique et de l’Emploi, appelant l’ensemble des institutions gouvernementales et des entreprises privées à se conformer à cette décision.

Le nombre d’électeurs éligibles s’élève à 9,7 millions, sur une population estimée à environ 13,5 millions d’habitants, a de son côté indiqué la Commission.
2.591 bureaux de vote sont dédiés à ce double scrutin.
Candidat du Front Patriotique Rwandais (FPR), Paul Kagame fait face au chef du Parti démocratique vert (opposition), Frank Habineza, et au candidat indépendant, Philippe Mpayimana. Mais le président sortant est bien parti pour rempiler.
Par ailleurs, 500 candidats sont en lice pour les élections législatives, en vue de remporter 53 des 80 sièges parlementaires.
Un scrutin décisif
Les élections présidentielles et législatives de cette année revêtent une importance particulière pour le Rwanda, un pays en pleine transformation économique et sociale. Le taux de participation est attendu à être élevé, témoignant de l'engagement civique des Rwandais. Le gouvernement a mis en place des mesures pour assurer la transparence et la sécurité des élections, notamment par la présence d'observateurs internationaux et d'organisations locales de surveillance électorale.
La réélection de Paul Kagame, qui a dirigé le Rwanda depuis la fin du génocide en 1994, est vue par beaucoup comme une continuité de la stabilité et de la croissance économique du pays.
Les autorités ont multiplié les appels à la participation électorale, soulignant l'importance de ce moment pour l'avenir du pays. Des campagnes de sensibilisation ont été menées à travers les médias et les réseaux sociaux pour encourager les citoyens à exercer leur droit de vote. Les résultats du scrutin seront suivis de près, tant au niveau national qu'international, avec l'espoir que le processus électoral se déroule dans la paix et la transparence.