Les auteurs de l’étude d’Alphabet, maison mère de Google, assurent que de l'Intelligence artificielle générative pourrait créer 30 milliards de dollars de valeur ajoutée supplémentaire pour les économies d'Afrique subsaharienne. Leur document ne dit pas quelle part pourrait rester en Afrique.
« Notre sondage indique que plus de la moitié (58%) des adultes en ligne étaient fermement d'accord sur le fait que l'IA pourrait aider à stimuler la croissance dans leur pays », peut-on lire dans le document.
Les personnes interrogées travaillent surtout dans des pôles technologiques en Afrique du Sud, au Ghana, au Nigeria et au Kenya. Des réponses de ces sondés triés sur le volet, Alphabet déduit que «82% des individus disent utiliser l'IA pour mener des recherches et analyser des données».
Autre détail, foncièrement commercial glissé : «grâce aux outils crées par Google qui permettent de cibler les résultats de recherche ou encore la diffusion de publicité en ligne, les PME renforcent leur capacité de production et touchent ainsi un plus nombre de clients ou de prospects».
Et Alphabet d’ajouter en parlant de l’évolution qu’apporte l’IA générative : «Les équipes de recherche de Google basées à Accra et Nairobi travaillent en synergie avec leurs homologues internationaux pour concevoir des solutions fondées sur l'IA, dans le but d'apporter des changements positifs aux communautés du monde entier».
Pour mieux appâter et épater sa cible, la firme américaine parle argent. Selon son étude, sur la base d'une méthodologie précise et des recherches effectuées dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne, l'ensemble de ces outils a permis de générer jusqu'à 16 milliards de dollars de revenus en 2023. Mais à qui donc a profité cette manne puisque dans les pays où cet argent a circulé, les internautes bien connectés restent des happy few ?