tv whatsapp linkedin facebook twitter instagram

Maroc – Tchad. Vers une intégration scientifique plus poussée

L'Université Cadi Ayyad de Marrakech
L'Université Cadi Ayyad de Marrakech
28/04/2025 à 08:27 , Mis à jour le 28/04/2025

Dans une dynamique de coopération universitaire au service du continent, l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et l’Université de N’Djamena au Tchad ont scellé un partenariat stratégique visant à renforcer l’intégration scientifique africaine et la circulation du savoir entre les pays du Sud.

L’accord, signé en marge de la Conférence internationale sur la recherche en mathématiques appliquées et en informatique (ICRAMCS 2025), traduit une volonté commune de bâtir des ponts solides entre les institutions africaines. Il prévoit la mise en place de formations conjointes, l’encadrement collaboratif de thèses, l’échange de chercheurs et d’étudiants, ainsi que l’organisation régulière de colloques et de séminaires scientifiques.

Pour Blaid Bougadir, président de l’UCA, ce partenariat illustre l’importance de consolider les liens Sud-Sud à travers l’enseignement supérieur. Il rappelle que l’université accueille déjà plus de 1 300 étudiants venus d’Afrique subsaharienne, dont une part significative en provenance du Tchad.

Son homologue tchadien, Mahamat Saleh Daoussa Haggar, voit dans cette collaboration une opportunité de mutualiser les compétences africaines et d’offrir à ses étudiants et enseignants un accès à l’expérience marocaine dans la recherche académique et l’encadrement doctoral.

En marge de cet accord, une convention spécifique a également été signée entre l’ENSA de Marrakech et la Faculté des sciences exactes et appliquées de l’Université de N’Djamena, avec pour ambition de développer des projets communs à long terme autour de la recherche, la formation, et la valorisation des savoirs africains.

La conférence ICRAMCS 2025, qui a servi de cadre à ces signatures, rassemble cette année plus de 400 experts et chercheurs issus de 28 pays, autour de thématiques scientifiques majeures, dans une volonté claire de faire émerger un espace africain fort en matière de recherche et d’innovation.