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Conquêtes

Promesse lumineuse de la Banque Mondiale et de la BAD pour 300 millions d'Africains

Promesse lumineuse de la BM et de la BAD
Promesse lumineuse de la BM et de la BAD
Mamadou Z.
21/04/2024 à 11:30 , Mis à jour le 21/04/2024
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D’ici 6 ans, 300 millions de personnes en Afrique pourront accéder à l’électricité. Cet engagement vient d’être officiellement pris par la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement (BAD).

La BM s’est engagée à raccorder 250 millions de personnes à l’électricité par le biais de systèmes d’énergie renouvelable décentralisés ou de réseaux de distribution, alors que la BAD soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires, a indiqué l’institution de Bretton Woods depuis Washington.

"Actuellement 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d'éducation, de productivité, d'inclusion numérique ainsi que de création d'emplois", a relevé la même source sur son site internet.

“L’accès à l’électricité est le fondement de tout développement. Il s’agit d’un ingrédient essentiel à la croissance économique et à la création d’emplois à grande échelle”, a indiqué le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, notant que cet objectif requiert partenariat et ambition.

La BM a précisé que cette initiative est soutenue par une constellation de programmes énergétiques régionaux qui seront désormais alignés sur cet objectif commun.

Pour que le Groupe de la Banque mondiale puisse connecter 250 millions de personnes, 30 milliards de dollars d’investissements publics seront nécessaires, notamment par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution en charge des dons et des prêts concessionnels aux pays à faible revenu, qui jouera un rôle essentiel, a-t-on indiqué.

En outre, les gouvernements devront, selon la BM, mettre en place des politiques pour attirer l’investissement privé et réformer les services publics afin qu’ils soient financièrement sains et efficaces grâce à des mécanismes tarifaires protégeant les pauvres.