Le gouvernement nigérian lâche du lest après le mouvement social qu'a connu le pays sous l'effet du lourd impact de l'inflation.
Le gouvernement nigérian a approuvé l’augmentation de 25 à 35 % des salaires des fonctionnaires. Les pensions des retraités ont aussi été revalorisées, a annoncé la commission des salaires.
Cette augmentation concerne tous les employés du gouvernement fédéral, y compris ceux des secteurs de la santé, de l'éducation et de la sécurité.
L'employé du gouvernement le moins bien payé gagnera 450.000 nairas (323,97 dollars) par an, soit 37.500 par mois, a indiqué la Commission nationale des salaires, des revenus et des salaires dans un communiqué, rapporte la presse locale.
Au Nigeria, la population est confrontée à une inflation de 33,20 %, la plus élevée depuis 28 ans, après que le gouvernement a supprimé une subvention pétrolière populaire et le contrôle des devises étrangères, ce qui a affaibli la monnaie naira.
La décision de revaloriser les salaires et les pensions vise à atténuer les effets de cette crise inflationniste sur les citoyens, notamment les fonctionnaires qui ont souvent des difficultés à couvrir leurs dépenses quotidiennes avec des revenus stagnants. Selon le gouvernement, cette augmentation devrait aider à améliorer le niveau de vie et à stimuler la consommation intérieure.
En plus de ces augmentations, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour soutenir l'économie. Cela inclut des investissements accrus dans les infrastructures, notamment les routes, les hôpitaux et les écoles, ainsi qu'une initiative pour encourager l'entrepreneuriat parmi les jeunes.
La réaction du public à ces changements a été généralement positive, bien que certains critiques soulignent que les mesures prises sont insuffisantes pour faire face à l'ampleur de l'inflation actuelle. Néanmoins, ces ajustements salariaux sont vus comme un pas nécessaire pour préserver la stabilité sociale et économique dans le pays.
Le gouvernement reste attentif à l'évolution de la situation économique et est prêt à ajuster sa politique si nécessaire pour assurer la prospérité et la stabilité économique du Nigeria.
