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Ainsi va l’Afrique

Internet. La Guinée et la Gambie se connectent

Les ministres Rose Pola Pricemou et Ousmane Bah
Les ministres Rose Pola Pricemou et Ousmane Bah
02/05/2024 à 09:15 , Mis à jour le 02/05/2024
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La Guinée et la Gambie seront bientôt reliées par un deuxième câble sous-marin à fibre optique.

La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou, et Ousmane Bah, ministre gambien des Communications et de l'Economie numérique, viennent de signer un mémorandum d'entente.

Cet accord ouvre la voie à mutualisation des efforts et les ressources pour la réalisation d'une étude de faisabilité pour la mise en place d'un nouveau câble sous-marin.

Le déploiement du deuxième câble sous-marin devrait permettre d'améliorer la qualité des services de télécommunications à haut débit, mais aussi d'étendre la portée de ces services à des milliers de personnes supplémentaires et de réduire les coûts.

La future infrastructure sera financée par la Banque mondiale dans le cadre du Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP).

Une initiative qui devrait également accélérer les ambitions de transformation numérique dans les deux pays.

Cette collaboration entre la Guinée et la Gambie s’inscrit dans un contexte plus large de coopération régionale en Afrique de l'Ouest, visant à tirer parti des technologies numériques pour le développement socio-économique.

Avec l'appui de la Banque mondiale, l'objectif est de renforcer l'infrastructure numérique dans la région, facilitant ainsi un meilleur accès à l'information et à l'éducation, ainsi qu'une amélioration significative des services gouvernementaux et commerciaux.

En particulier, le nouveau câble sous-marin est envisagé comme un pilier central pour l'avenir numérique de la région, permettant non seulement une connectivité accrue mais aussi une résilience renforcée face aux défis tels que les catastrophes naturelles ou les crises économiques. L'impact attendu de ce projet dépasse les frontières nationales, avec des bénéfices potentiels pour l'ensemble des pays voisins en termes de connectivité et de compétitivité économique sur la scène internationale.

Enfin, cette initiative représente une étape importante vers la réduction de la fracture numérique en Afrique de l'Ouest, en assurant que les technologies de l'information et de la communication (TIC) soient plus accessibles et abordables pour tous.