Un peu plus de quatre millions d’électeurs togolais sont appelés aux urnes, lundi, pour des élections législatives et régionales.
Les Togolais se rendent aux urnes ce lundi pour un double scrutin sous haute tension depuis l’adoption d’une nouvelle Constitution, contestée par l’opposition.
Reporté à plusieurs reprises, ce double scrutin se tient alors qu’une nouvelle Constitution adoptée par les députés sortants, le 19 avril, fait passer le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.
4,2 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, pour 113 députés parmi les 2352 candidats et désigner 179 conseillers régionaux sur les 2312 inscrits pour l’occasion.
L’opposition conteste fortement cette Constitution, affirmant qu’elle a été conçue pour consolider le pouvoir du parti actuellement au pouvoir et limiter les pouvoirs du futur président. La tension est montée d’un cran dans le pays, avec des manifestations de l’opposition et des appels au boycott du vote. Toutefois, le gouvernement assure que ces changements constitutionnels permettront une meilleure représentativité et un renforcement de la démocratie.
Des observateurs internationaux ainsi que des organisations de la société civile sont déployés à travers le pays pour surveiller le déroulement du vote et s’assurer de sa transparence. Le gouvernement a également mis en place des mesures de sécurité renforcées, craignant des perturbations lors du processus électoral.
Les résultats de ces élections sont attendus avec impatience, car elles vont décider de l'avenir politique du Togo. Les enjeux sont importants, non seulement pour les candidats et les partis en lice mais aussi pour l’ensemble de la population togolaise, qui espère des changements significatifs à travers ce nouveau système parlementaire.
